GREENLESS X KING MÉTÉORITE : L’interview sur lE Trampoline Atomique !!

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Yooooo le Phonographe ! Aujourd’hui nous parlons de phénomènes qui ont participé à l’extinction de masse de lézards géants !! Donc sois prêt car le 5 Juillet dernier le King de Greenless t’as fait atterrir sa grosse météorite dans tes oreilles !

A cette occasion, nous avons retrouvé Archi & Jocko pour une interview dans laquelle ils nous présentent ce nouveau projet. Un projet bien délire qui marque un tournant dans la maturité artistique et professionnelle de nos comparses de Greenless. Un projet qui une fois de plus respire l’envie de faire de la musique et démontre l’acharnement à faire vivre une passion !

La bonne lecture :

Bon alors, racontez-nous la genèse du projet King météorite ?

Archi : A la base on voulait partir sur quelque chose axé live, faire une cassure avec l’acoustique. Tout part du concept de faire sauter les gens. J’ai fait longtemps une fixation sur les trampolines et toi tu voulais …

Jocko : De mon côté j’avais une envie d’explosif genre champignon atomique. Alors on a mixé tout ça !

Archi : Y avait plus qu’à donner un nom hybride à la con et on est parti sur l’idée du trampoline atomique. Ça nous a fait tripper ! (rires)

 

Comment avez-vous monté la ligne créatrice du projet avec cette idée ?

Jocko : On est vraiment des mecs de concepts. Que ce soit Archi ou moi, dès qu’on fait de l’art, on essaye de partir d’un concept original. On était sur Paris, on discutait pour trouver un axe sur lequel attaquer un projet. Une fois que l’on s’est mis d’accord sur l’idée du trampoline atomique, on est parti en résidence de création pendant deux semaines sur cette base pour produire un truc.

Archi : On a bossé en fait en pyramide inversée sur ce projet. Au début on a fait des brainstormings sur des titres potentiels. Par exemple on a rapidement eu « Funky Rocket » et « Milfshake ». On a commencé à générer énormément de boucles de sons, mais vraiment à mort. Le soir on se pointait, et on réécoutait tout ça : « Ouai ce truc irait bien avec ça et ça pourrait marcher sur tel truc ». Sur la base des titres sortis lors des brainstormes ou sur des envies de tel ou tel style, on a commencé à compléter les morceaux.

 

En combien de temps s’est monté l’album ? Car on a une nette évolution dans une prod beaucoup plus professionnelle.

Archi : On a bossé avec la même équipe, on a passé quasiment un an à se prendre la tête sur les arrangements pour faire un truc clean. Tellement, que ça faisait un an qu’il était fini et qu’il dormait.

Jocko : Ouai, on est des cons … (Rires)

 

Bah on en est tous là ! Du coup, Trampoline Atomique sort en dehors de la formation de Greenless ?

Jocko : C’est le gros truc sur cet album, ça s’est fait en pleins d’étapes.

Archi : A la base, on a travaillé sur le concept tous les deux, puis on est donc parti en résidence de créa avec deux producteurs dont Dudux notre ingé son qui a intégré Greenless après le départ de Nix. Du coup, après notre retour sur Paris, on s’est pris la tête sur la direction artistique du projet.

Jocko :  Je suis sorti du projet au démarrage de la post prod car on n’avait pas vraiment les mêmes objectifs, moi je voyais un truc plus punk, plus brut. Archi était sur quelque chose de plus Pop avec beaucoup d’arrangements. Puis aussi les obligations de temps qui imposent de faire des choix.

Archi : J’ai continué d’avancer le projet de mon côté avec Dudux, Berry et un producteur. Berry a quitté le projet vers la fin. Du coup pour le live, je me suis retrouvé un peu tout seul (Rires). Le projet s’additionne à Greenless car au final c’est la même équipe qui a taffé dessus. C’est un peu comme une pépite mais pour la suite, on va reprendre sur du Greenless.

 

Sur ce projet, il y a énormément de références musicales et culturelles mises en valeur par des textes et des sons plus épurés. Est-ce un choix d’être entré dans une création plus accessible ?

Jocko : On a choisi de rendre les textes clairs, de se faire comprendre un maximum. On débitait à mort, le plus vite possible casait énormément de mots, de flow, de références compliquées et là on a voulu se calmer.

Archi : L’idée a vraiment été d’éclaircir tout ça à mort. On a taillé dans la masse, on s’est dit qu’on allait faire quelque chose de très simple, d’aller droit au but en mettant du style, du flow, des réfs pour que ce soit compréhensible pour la plus grande partie des gens. On a essayé de se rendre beaucoup plus accessible mais tout en gardant un son bien à nous, qu’on soit reconnaissable. J’espère qu’on a réussi le pari.

 

Notre coup de cœur est « apesanteur addict » qui détonne vraiment dans l’album. Est-ce aussi pour cette raison que vous avez choisi de la clipper?

Archi : A la base, je voulais vraiment clipper le morceau : « Waw ». C’était « the » priorité et pourtant quand on a fait écouter l’album à notre entourage, ils nous ont tous dit qu’ « Apesanteur Addict » était le meilleur son. Du coup je me suis pas mal posé de questions ; ça me faisait chier d’arriver avec un album ultra festif et de clipper le morceau le plus « conscient ». On s’est finalement décidé à prendre ce contre-pied, on est content du visuel et c’est une bonne accroche pour découvrir l’album. Après ça a vraiment été un kiff personnel de réaliser ce clip et le côté réfléchi du morceau m’a aidé à ne pas m’embarquer trop loin. Si tu prends les idées que j’avais eues pour Waw et Têtes brulées… niveau budget c’était trop cher. On s’était renseigné pour avoir des Monster trucks (Rires) équipés de caméras et pour Waw on avait un plan dans un château mais pareil trop compliqué.

On sent une musique en projection vers la scène, le fameux « sol lisse glissant » ?

Jocko : On a décidé de faire des concerts un max. D’ailleurs on a pu tester le Trampoline Atomique la semaine dernière en pré-release party. On a été assez content de notre performance.

Archi : Ouai, c’était pas gagné d’avance mais on a quand même réussi à faire des pogos dans le bar et à foutre le bordel donc c’est cool. L’idée maintenant est de rester indé et de trouver des bookers car là, vraiment on est à fond.

Jocko : On veut faire beaucoup de concerts, des premières parties, on est chaud sur toutes les opportunités. Envoyer du steak pour dire qu’on est très énervé… parce qu’on a un show qui est très énervé.

Archi : On est en mode « Terminators du futur », on veut envoyer du lance flamme et du lance-roquette pour que tout le monde se fasse exploser la gueule. (Rires) Je veux des effets pyrotechniques, des shows à la Johnny ! (Rires) Non, je déconne mais surtout on veut aller gagner notre public par le live et se créer une place dans la scène indé.

 

Merci les gars pour nous avoir choisi afin de présenter la sortie de l’album. En espérant pour vous énormément de pogos et de flammes !

Et si toi, cher lecteur, tu lis enfin ces lignes, c’est bien. Cela veut dire que tu es un être exceptionnel, tu as fais preuve de patience et de curiosité ! Ne t’arrête pas là, fais TOURNER !!!!

La bise.

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